Intervenia domnului Vlad Cubreacov la APCE, 28 aprilie 2009

Monsieur le President, Chers collegues, Je remercie d’abord notre rapporteur, M. Charles Goerens, pour la presentation du degre actuel d’accomplissement de la Serbie quant a ses obligations et engagements pris devant notre Assemblee Parlementaire.Les deux paragraphes du rapport concernent d’une maniere plus que breve les droits des minorites nationales. On sait bien que la situation des minorites nationales, et notamment celle de la minorite nationale roumaine de Serbie orientale, reste toujours problematique vu aucune reaction positive des autorites serbes par rapport a la Resolution nr. 1632 et a la Recommandation nr. 1845 (2008) adoptees le 1er octobre 2008.Pour illustrer la situation reelle, voire fortement precaire, de la minorite nationale roumaine, encore menacee, de Serbie orientale, je porte a votre connaissance, mes chers collegues, les faits suivants :Premierement, le gouvernement de la Serbie a refuse officiellement, sous des pretextes du droit canon, le 24 mars 2009, d’admettre en legalite le Decanat orthodoxe roumain de Dacia Ripensis. En plus, les autorites serbes on refuse d’autoriser la construction de l’eglise orthodoxe roumaine Saint Niceta de Remessiana dans la localite de Malainita, commune de Negotin en Serbie orientale sous les memes pretextes du droit canon. Cette eglise devrait etre la deuxieme dans la quelle est prevu de tenir des services religieux en langue roumaine qui est maternelle pour une population compacte estimee a quelque 300 000 personnes.Deuxiemement , aucune mesure necessaire n’a pas ete prise, meme envisagee jusqu’au present, afin de faciliter aux Roumains dites Valaques des vallees du Timoc, de la Morava et du Danube l’acces a l’enseignement, aux medias et a l’administration publique dans leur langue maternelle.Troisiemement, les autorites n’ont pas encore identifie et applique aucune solution technique en mesure de permettre aux Roumains de Serbie orientale de recevoir les emissions en langue roumaine qui sont emises en Vojvodine.Je dois constater avec beaucoup de regret que la minorite roumaine de Serbie orientale, par ailleurs la plus large et la plus loyale minorite nationale de ce pays, est traitee effectivement comme une simple masse d’assimilation, mais pas, d’une maniere digne et europeenne, comme un minorite qui enrichi le paysage culturel de la Serbie.J’espere etre a unisson avec vous, mes chers collegues, en insistant pour que notre Assemblee exige aux autorites serbes qu’elles se conforment aux normes et aux standards du Conseil de l’Europe en matiere des minorites nationales.Je vous remercie.